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Efficacité du vaccin
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Efficacité du vaccin

Le vaccin est mis sur le marché depuis plus de 10 ans (2007) et de nombreuses études ont été réalisées dans différents pays.

Un article examinant 58 études réalisées dans 9 pays différents revient sur 10 ans d'expérience sur le vaccin Gardasil® (1) et permet d’estimer des réductions maximales d’environ :

-> 90% pour les infections à HPV ciblées par le vaccin (HPV 6/11/16/18)

-> 90% pour les verrues génitales

-> 85% des lésions pré cancéreuses du col de l'utérus

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Les résultats sont d’autant meilleurs que la vaccination est réalisée tôt, comme le suggère une étude suédoise incluant 1.3 millions de femmes de 13 à 29 ans.

L’étude retrouve une efficacité du vaccin sur les lésions pré cancéreuses de 75% lorsqu’il est réalisé avant 17 ans contre 46% entre 17 et 19 ans et 22% entre 20 et 29 ans. (2)

C'est en octobre 2020 qu'une toute première étude prouvant la diminution concrète des cancers du col de l’utérus a été publiée. Ce délai s'explique par le fait que le cancer du col de l'utérus apparait plusieurs dizaines d'années après l'infection par HPV. Cela nécessite un suivi sur une longue période pour obtenir des premiers résultats.

Il s'agit d'une étude suédoise menée entre 2006 et 2017. Les auteurs ont suivi plus de 1,5 millions de femmes âgées de 10 à 30 ans. 527 871 d'entre elles avaient reçu au moins une dose du vaccin Gardasil® quadrivalent. Les auteurs retrouvent que la vaccination avant l'age de 17 ans était associée à une réduction de cancers invasifs de 88%. (3)

En 2018, une étude nordique a montré une efficacité du vaccin de 90% contre les lésions pré cancéreuses, dix ans après l'administration des doses vaccinales. (4) Les vaccinations réalisées dès 2006 restent donc efficaces. (5, 6)

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Sécurité du vaccin

Sécurité du vaccin
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Une grande étude indépendante a été réalisée en France sur le lien entre vaccination et maladies auto-immunes (MAIs) telle que la sclérose en plaque. (7)

L'étude, publiée en 2015, a analysé 2,2 millions de jeunes filles vaccinées et non vaccinées, âgées de 13 à 16 ans.

-> Conclusion du rapport : Entre les personnes vaccinées et les non vaccinées, il n’y a pas eu de mise en évidence d’augmentation globale du risque de survenue de maladies auto-immunes.

-> Mais c’est la première étude retrouvant un probable lien entre le syndrome de Guillain Barré et cette vaccination : 1 à 2 cas supplémentaires pour 100 000 filles vaccinées qui selon l’ANSM « ne remettent pas en cause la balance bénéfice risque de la vaccination HPV ».

 

NB: Le syndrome de Guillain Barré est une atteinte des nerfs périphériques se caractérisant par des troubles moteurs et sensitifs. Il se déclenche à la suite d'un évènement induisant une réaction inflammatoire de l'organisme (infection virale, vaccination). Le taux de récupération sans séquelles est estimé entre 90 et 100% chez les enfants et adolescents. (8;10)

Depuis la parution de ce rapport, des études internationales récentes ont été réalisées et n’ont pas retrouvé d’associations entre le syndrome de Guillain Barré et la vaccination contre les HPVs.

Parmi elles, citons :

  • Une étude anglaise publiée en 2017, incluant une population ayant reçu 10.4 millions de doses ne retrouve aucune augmentation significative du risque de syndrome de Guillain Barré. (11)

  • Une revue de la littérature publiée en 2018, incluant 26 essais, n’a pas trouvé une augmentation des effets indésirables graves liés à la vaccination contre les HPV. (12)

Finalement, l'analyse de la littérature montre que:

les effets indésirables graves allégués aux vaccins contre les HPVs ne sont pas validés scientifiquement.

Cependant, leur médiatisation a eu un impact négatif sur les couvertures vaccinales dans certains pays comme la France et le Japon. (13)

L'aluminium
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L'aluminium

La sécurité des vaccins contenant de l'aluminium, adjuvant depuis les années 1920 de nombreux vaccins comme le tétanos et la polio, n'a jamais été remise en cause par aucun pays ou instance officielle. (14)

La dose d’aluminium par vaccin est de 0.6 mg. La dose absorbée en moyenne chaque jour via l’alimentation, l’air ou les anti-transpirants est de 3 à 15 mg. (15)

 

On peut retrouver au niveau du muscle où a été réalisé le vaccin, la présence d'aluminium constituant une sorte de "tatouage vaccinal" appelé myofasciite à macrophage.

Le lien entre la vaccination et ce "tatouage" est reconnu mais aucune étude ne permet d’affirmer qu'il existe une relation avec des signes cliniques neurologiques ou immunitaires. (14)

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Sources:

1. Garland, S. M., Kjaer, S. K., Muñoz, N., Block, S. L., Brown, D. R., DiNubile, M. J., Velicer, C. (2016). Impact and Effectiveness of the Quadrivalent Human Papillomavirus Vaccine: A Systematic Review of 10 Years of Real-world Experience. Clinical Infectious Diseases: An Official Publication of the Infectious Diseases Society of America, 63(4), 519–527.

2. Herweijer, E., Sundström, K., Ploner, A., Uhnoo, I., Sparén, P., & Arnheim‐Dahlström, L. (2016). Quadrivalent HPV vaccine effectiveness against high‐grade cervical lesions by age at vaccination: A population‐based study. International Journal of Cancer, 138(12), 2867–2874.

3. Lei J, Ploner A, Elfström KM, Wang J, Roth A, Fang F, Sundström K, Dillner J, Sparén P. HPV Vaccination and the Risk of Invasive Cervical Cancer. N Engl J Med. 2020 Oct 1;383(14):1340-1348. doi: 10.1056/NEJMoa1917338. PMID: 32997908. Dispo: https://www.nejm.org/doi/full/10.1056/NEJMoa1917338

4. Kjaer SK, Nygård M, Dillner J, Brooke Marshall J, Radley D, Li M, et al. A 12-Year Follow-up on the Long-Term Effectiveness of the Quadrivalent Human Papillomavirus Vaccine in 4 Nordic Countries. Clin Infect Dis Off Publ Infect Dis Soc Am. 18 janv 2018;66(3):339‑45.

5. Gilca V, Sauvageau C, Boulianne N, et al. The effect of a booster dose of quadrivalent or bivalent HPV vaccine when administered to girls previously vaccinated with two doses of quadrivalent HPV vaccine. Human Vaccines & Immunotherapeutics. 2015;11(3):732-738.

6. http://www.ema.europa.eu/docs/fr_FR/document_library/EPAR_-_Product_Information/human/000703/WC500021142.pdf

7. ANSM, Vaccins anti-HPV et risque de maladies auto-immunes : étude pharmaco épidémiologique ; rapport final, septembre 2015

8. Itani A, Khayat E, Neurologie KB; 5ème édition, 2011; 578p

9. Devos D, Magot A and al. Guillain Barré syndrome during childhood: particular clinical and electrophysiological features. Muscle Nerve. 2013; 48:247-251
10. Roodbol J, de Wit M-CY, Aarsen FK and al. Long-term outcome of Guillain-Barré syndrome in children. J Peripher New Syst JPNS. 2014; 119:121-126

11. Andrews N, Stowe J, Miller E, autre. No increased risk of Guillain-Barré syndrome after human papilloma virus vaccine: A self-controlled case-series study in England. Vaccine. 23 mars 2017;35(13):1729‑32.

12. Arbyn M, Xu L, Simoens C, Martin-Hirsch PP. Prophylactic vaccination against human papillomaviruses to prevent cervical cancer and its precursors. In: The Cochrane Library [Internet]. John Wiley & Sons, Ltd; 2018

13. INCA ; Papillomavirus et cancer ; Etat des lieux et des connaissances ; Fiches repère ; Juillet 2018

14. HCSP, Rapport ; Aluminiums et vaccins ; 11 juillet 2013

15. IVS; Gourier-Fréry C., Fréry N, Berr C and al; Aluminium, quels risques pour la santé?; Synthèse des études épidémiologiques

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